Aux Etats-Unis pour dessiner les contours du nouveau Nausicaa
mercredi 28.07.2010, 14:00

Le projet, sur lequel doivent plancher les architectes, doit permettre à Nausicaa de franchir la barre du million de visiteurs annuel, assure Guy Lengagne, président du conseil d’administration de Nausicaa. » />–> Guy Lengagne, Frédéric Cuvillier et Philippe Vallette ont visité les grands aquariums américains en quête d’idées pour le futur Nausicaa.
Heureux qui comme Guy Lengagne (président du conseil d’administration de Nausicaa), Frédéric Cuvillier (président de la CAB) et Philippe Vallette (directeur général de Nausicaa), ont fait un long voyage.
Long mais « épuisant », souffle Guy Lengagne, de retour dimanche des États-Unis.
Mais malgré les « vingt-sept heures d’avion en quatre jours, dix heures  dans les aérodromes, le décalage horaire… à 77 ans », le président  directeur général de Nausicaa ne regrette pas son séjour  outre-Atlantique. Au pays de l’Oncle Sam, la délégation boulonnaise a  visité les aquariums gigantesques, en quête « d’idées » pour l’extension  future de Nausicaa. Un projet qui avance à grands pas puisqu’un  concours d’architectes sera lancé dans les prochains jours.
La Semaine dans le Boulonnais : Quel a été votre carnet de route durant ces quatre jours ?
Guy Lengagne : « Nous avons découvert l’aquarium d’Atlanta, le plus  grand du monde avec ses 2,5 millions de visiteurs par an, ainsi que ceux  de San Francisco, Monterrey et Los Angeles. Au départ, j’étais  dubitatif, je l’avoue. Mais Philippe Vallette et Daniel Percheron, le  président du conseil régional, m’ont convaincu d’y aller. Ils m’ont dit  qu’il y avait des idées à glaner et ils avaient raison. Vallette, c’est  un technicien, reconnu dans le milieu, comme nous avons pu encore nous  en apercevoir. Mais Frédéric (Cuvillier) et moi avons découvert ces  aquariums avec un oeil nouveau. On a vu des choses très intéressantes  qui peuvent être transposables au futur Nausicaa. » Quels enseignements  avez-vous tiré de ce voyage ?
« Il y a un tas de choses qui ont  attiré notre attention. Par exemple les éclairages qui rendent féeriques  des bancs de poissons brillants. Les gens sont émerveillés. À  Monterrey, des fenêtres en trompe-l’oeil donnent l’impression, à l’aide  d’images en haute définition, de donner sur un quai de déchargement du  poisson. Nous avons pris des contacts pour des loutres de mer, aussi, et  nous avons vu de très belles présentations de méduses. Là-bas, on a vu  des choses extraordinaires, comme le bassin qui accueille la baleine  blanche. Mais il faut être réaliste… D’un point de vue purement  technique, nous souhaitons aussi un système de filtration d’eau le plus  économe en énergie. » Les Américains sont les rois des parcs de loisirs,  cela signifie que le nouveau Nausicaa prendra un virage clairement  ludique ?
« Pas seulement. Il faut un aspect ludique, c’est évident.  Mais nulle part aux États-Unis nous avons vu un volet défense de  l’océan, apprentissage de la mer. Cela, Nausicaa le fait mieux que  quiconque aujourd’hui. C’est un véritable outil pédagogique et cela le  restera. » De quelle place disposez-vous pour agrandir Nausicaa ?
« Il faut laisser les architectes phosphorer là-dessus, en fonction d’un  cahier des charges que nous allons rédiger. Mais à Los Angeles, par  exemple, il y a un parc animalier à côté de l’aquarium. Pourquoi ne pas  imaginer quelque chose de similaire dans les jardins de Nausicaa ? C’est  une idée. Aux États-Unis, nous avons remarqué aussi que les halls  d’entrée étaient de vastes espaces réservés aux cafétérias bon marché  mais de bonne qualité. » Vous avez parlé d’un objectif d’un million de  visiteurs annuel à Nausicaa, est-ce réaliste ?
« Bien sûr. Et j’ai  trouvé qu’aux États-Unis, les aquariums profitaient pleinement à  l’économie locale. Ce qui n’est pas le cas à Boulogne. Pas assez en tout  cas. Mais ce n’est pas à Nausicaa de faire ce travail-là. Le problème  des parkings va aussi se poser. À l’heure actuelle, nous perdons 20 % de  clientèle qui n’entre pas parce qu’elle ne trouve pas de place. Il faut  remédier à ce problème. »
Propos recueillis par Mickaël TASSART
source : http://www.lasemainedansleboulonnais.fr
Mots-clefs : aquarium atlanta, boulogne, états-unis, Nausicaa

 
					 
				

